Concernant l’élection
Court descriptif du contexte et des résultats de l’élection.
Le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA), parti au pouvoir, a perdu 25 sièges, mais conservé la majorité des 220 sièges de l'Assemblée nationale. Conformément aux dispositions de la Constitution de 2010 (voir note), M. João Manuel Gonçalves Lourenço, candidat du MPLA à la présidence, est devenu le nouveau Président du pays. L'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA), principal parti d'opposition, a progressé, remportant 51 sièges contre 32 précédemment. Les grands partis ont axé leur campagne électorale sur l'agriculture, l'infrastructure (énergie et eau), ainsi que sur la création d'emplois et l'éducation.
Le 8 septembre, quatre partis d'opposition, dont l'UNITA, ont déposé devant la Cour constitutionnelle un recours en annulation des résultats du scrutin. Le 13 septembre, la Cour constitutionnelle a rejeté ce recours au motif que les éléments fournis par l'UNITA ne prouvaient pas l'existence d'irrégularités ni de distorsions de la procédure électorale.
Le 26 septembre, M. Gonçalves Lourenço a été investi nouveau Président du pays, succédant à ce poste à M. José Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis 1979. Le lendemain, M. Isaias Samkuva, qui dirigeait l'UNITA depuis 2003, a démissionné de ses fonctions au motif que le parti avait besoin d'un nouveau dirigeant pour le guider dans ce "nouveau cycle politique".
Note :
La Constitution de 2010 a mis un terme aux élections présidentielles au scrutin direct. L'article 109 stipule : "Est considéré comme élu Président de la République et Chef de l'exécutif le candidat tête de liste, dans la circonscription nationale, du parti politique ou coalition de partis qui obtient la majorité des suffrages aux élections générales (...)".