Burundi
Résultats des élections
Data on parliamentary elections, including the background, candidates, voter turnout, results and the formation of the new legislature. By default the latest election results are displayed. Select a date to view results from previous elections
Background
Date(s) d’élection
Date à laquelle les élections ont commencé et fini pour les parlements/chambres élu(e)s au scrutin direct ou indirect. Date des nominations pour les parlements/chambres nommé(e)s.
29.06.2015
Dates de l’élection
Dates des élections : au délai normal, élections anticipées, élections repoussées
Echéance normale
Nombre de sièges en jeu
Nombre de sièges à pourvoir aux élections. Si le parlement/la chambre est entièrement renouvelé(e), ce nombre est généralement identique au nombre statutaire de membres. Si le parlement/la chambre est partiellement renouvelé(e) ou nommé(e), le nombre de sièges en jeu est généralement inférieur au nombre total de membres.
100
Portée des élections
Portée des élections : renouvellement complet, renouvellement partiel.
Renouvellement complet
Candidates
Nombre de partis en lice
Ce champ peut indiquer soit le nombre de partis en lice pour l’élection, soit le nombre de coalitions/d’alliances électorales.
16
Participation électorale
Inscription
Nombre de personnes inscrites sur les listes électorales
3,843,024
Votes
Nombre de personnes ayant voté
2,856,112
Participation électorale
Le pourcentage est calculé en divisant le nombre de personnes qui ont effectivement voté par le nombre de personnes inscrites sur les listes électorales.
74.32%
Results
Concernant l’élection
Court descriptif du contexte et des résultats de l’élection.
La coalition du Conseil national pour la défense de la démocratie - Front pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD), a remporté 77 des 100 sièges à pourvoir au scrutin direct, sachant que les principaux partis d'opposition ont boycotté le scrutin. L'Espoir des Burundais (Abigenga-Amizero y'Abarundi), emmené par M. Agathon Rwasa en a remporté 21 (voir note 1), même si cette coalition avait officiellement boycotté les élections. Afin que la répartition de 60 %-40% des sièges entre ethnies, et le quota de 30 % pour les femmes, soient respectés, 21 membres supplémentaires (voir note 2) ont été cooptés après les élections. La nouvelle Assemblée nationale compte donc 121 membres, contre 106 pour l'Assemblée sortante. La Mission électorale des Nations Unies au Burundi (MENUB) a déclaré que "le contexte ne se prêtait pas à des élections libres, crédibles et inclusives".
Les élections de 2015 se sont déroulées après une tentative de coup d'Etat le 15 mai. Ce coup faisait suite à de violentes manifestations engendrées par l'annonce du Président Pierre Nkurunziza (CNDD-FDD) qu'il comptait se présenter à la présidentielle de 2015 en vue d'un troisième mandat à la tête du pays (voir note 3). Sous la pression croissante de la communauté internationale, les élections législatives ont d'abord été reportées du 26 mai au 5 juin, puis au 29 juin. Avant le jour du scrutin, plusieurs parlementaires importants ont quitté le CNDD-FDD, notamment le second Vice-Président de la République et ancien Président du Sénat, Gervais Rufyikiri, et le Président sortant de l'Assemblée nationale, Pie Ntavyohanyuma. L'un et l'autre se sont exilés en Belgique. D'après l'ONU, 140 000 personnes auraient fui le pays en raison des violences.
Note 1:
Les noms de plusieurs partis d'opposition ont été maintenus sur les bulletins de vote. La commission électorale a fait valoir qu'elle n'avait pas reçu de lettre officielle de ces partis disant qu'ils retiraient leurs candidats des élections. Avant d'annoncer leur intention de boycotter les élections, les principaux partis de l'opposition se sont élevés contre la volonté du Président Nkurunziza de briguer un nouveau mandat exigeant que le scrutin présidentiel soit reporté au 15 juillet.
Note 2:
Soixante-quinze hommes (56 Hutus et 19 Tutsis) et 25 femmes (14 Hutues et 11 Tutsies) ont été élus au scrutin direct. En tout, 18 femmes (3 Hutues et 15 Tutsies) et 3 représentants twa (dont une femme) ont été cooptés, ce qui porte le nombre total de femmes à 44.
Note 3:
L'article 96 de la Constitution de 2005 dispose que le Président de la République est élu au scrutin direct pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. Le Président Nkurunziza a été élu au suffrage indirect par le Parlement en 2005, puis au suffrage direct en 2010. Ses partisans soutenaient donc qu'il était en droit de se présenter une troisième fois en 2015 car il avait été élu au suffrage indirect la première fois. Le 5 mai, la Cour constitutionnelle a statué que "le renouvellement […] de l’actuel mandat présidentiel au suffrage direct pour cinq ans, n’[était] pas contraire à la Constitution de la République du Burundi", permettant ainsi au Président de briguer un nouveau mandat. Cet arrêt de la Cour a engendré de violents affrontements. Le 13 mai, le général Godefroid Niyombare a lancé un coup d'Etat. Il a été arrêté deux jours plus tard par le gouvernement et deux autres responsables ont également été arrêtés.
Les élections de 2015 se sont déroulées après une tentative de coup d'Etat le 15 mai. Ce coup faisait suite à de violentes manifestations engendrées par l'annonce du Président Pierre Nkurunziza (CNDD-FDD) qu'il comptait se présenter à la présidentielle de 2015 en vue d'un troisième mandat à la tête du pays (voir note 3). Sous la pression croissante de la communauté internationale, les élections législatives ont d'abord été reportées du 26 mai au 5 juin, puis au 29 juin. Avant le jour du scrutin, plusieurs parlementaires importants ont quitté le CNDD-FDD, notamment le second Vice-Président de la République et ancien Président du Sénat, Gervais Rufyikiri, et le Président sortant de l'Assemblée nationale, Pie Ntavyohanyuma. L'un et l'autre se sont exilés en Belgique. D'après l'ONU, 140 000 personnes auraient fui le pays en raison des violences.
Note 1:
Les noms de plusieurs partis d'opposition ont été maintenus sur les bulletins de vote. La commission électorale a fait valoir qu'elle n'avait pas reçu de lettre officielle de ces partis disant qu'ils retiraient leurs candidats des élections. Avant d'annoncer leur intention de boycotter les élections, les principaux partis de l'opposition se sont élevés contre la volonté du Président Nkurunziza de briguer un nouveau mandat exigeant que le scrutin présidentiel soit reporté au 15 juillet.
Note 2:
Soixante-quinze hommes (56 Hutus et 19 Tutsis) et 25 femmes (14 Hutues et 11 Tutsies) ont été élus au scrutin direct. En tout, 18 femmes (3 Hutues et 15 Tutsies) et 3 représentants twa (dont une femme) ont été cooptés, ce qui porte le nombre total de femmes à 44.
Note 3:
L'article 96 de la Constitution de 2005 dispose que le Président de la République est élu au scrutin direct pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois. Le Président Nkurunziza a été élu au suffrage indirect par le Parlement en 2005, puis au suffrage direct en 2010. Ses partisans soutenaient donc qu'il était en droit de se présenter une troisième fois en 2015 car il avait été élu au suffrage indirect la première fois. Le 5 mai, la Cour constitutionnelle a statué que "le renouvellement […] de l’actuel mandat présidentiel au suffrage direct pour cinq ans, n’[était] pas contraire à la Constitution de la République du Burundi", permettant ainsi au Président de briguer un nouveau mandat. Cet arrêt de la Cour a engendré de violents affrontements. Le 13 mai, le général Godefroid Niyombare a lancé un coup d'Etat. Il a été arrêté deux jours plus tard par le gouvernement et deux autres responsables ont également été arrêtés.
Nombre de partis gagnant des sièges
Nombre de partis qui ont gagné une représentation parlementaire à l’élection concernée.
3
Pourcentage de partis gagnant des sièges
Le pourcentage est calculé en divisant le nombre de partis ayant obtenu une représentation parlementaire par le nombre de partis en lice.
18.75%
Partis ou coalitions gagnant des sièges
Groupe politique | Total |
---|---|
Conseil national pour la défense de démocratie - Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD) | 77 |
Coalition « Espoir des Burundais » (Abigenga-Amizero y'Abarundi) | 21 |
Union pour le progrès national (UPRONA) | 2 |
Membres élus, par sexe
Nombre d’hommes élus
77
Nombre de femmes élues
44
Pourcentage de femmes élues
Le pourcentage est calculé en divisant le nombre de femmes élues par le nombre de sièges en jeu à l'élection.
44%
Note sur la répartition des sièges entre hommes et femmes
25 femmes ont été élues au suffrage direct. En tout, 18 femmes (3 Hutues et 15 Tutsies) et 3 représentants twa (dont une femme) ont été cooptés, ce qui porte le nombre total de femmes à 44.
Autres notes
Nombre de partis en lice (16) et nombre de partis ayant remporté des sièges (3): Pour les 100 sièges à pourvoir au scrutin direct
Sources
Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), 23.07.2015
Femmes élues au scrutin direct
25
Femmes nommées
19
New legislature
Nombre total d’hommes après l’élection
Nombre total de parlementaires masculins dans ce parlement/cette chambre suite à l’élection ou au renouvellement, quel que soit leur mode de désignation.
77
Nombre total de femmes après l’élection
Nombre total de femmes parlementaires dans ce parlement/cette chambre suite à l’élection ou au renouvellement, quel que soit leur mode de désignation.
44
Date de la première séance
Date à laquelle le parlement/la chambre nouvellement élu(e) s’est réuni(e) pour la première fois. Elle peut différer de la date à laquelle les membres ont prêté serment.
27.07.2015
Premier Président du nouveau parlement
Premier Président du nouveau parlement
Prénom du Président du nouveau parlement suite aux élections ou au renouvellement.
Pascal
Nyabenda
(Homme)
Parti politique
Conseil national pour la défense de démocratie - Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD)
Date d’élection
30.07.2015