Mexique
Résultats des élections
Données sur les élections parlementaires, y compris le contexte, les candidats, la participation, les résultats et la formation de la nouvelle législature. Par défaut, les résultats des dernières élections sont affichés. Sélectionner une date pour consulter les résultats d'élections antérieures.
Contexte
Date(s) d’élection
Date à laquelle les élections ont commencé et fini pour les parlements/chambres élu(e)s au scrutin direct ou indirect. Date des nominations pour les parlements/chambres nommé(e)s.
07.06.2015
Participation
Inscription
Nombre de personnes inscrites sur les listes électorales
83,563,190
Votes
Nombre de personnes ayant voté
39,872,246
Participation électorale
Le pourcentage est calculé en divisant le nombre de personnes qui ont effectivement voté par le nombre de personnes inscrites sur les listes électorales.
47.72%
Résultats
Concernant l’élection
Court descriptif du contexte et des résultats de l’élection.
Le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) du Président Enrique Peña Nieto a obtenu la majorité en formant une coalition avec le Parti vert du Mexique (PVEM) et le Parti nouvelle alliance (NA). La coalition a remporté 260 des 500 sièges que compte la Chambre des députés. Les partis traditionnels ont vu leur nombre de sièges chuter. Le Parti d'action nationale (PAN) a remporté 108 sièges, leur plus mauvais score depuis 1994. Le Parti de la révolution démocratique (PRD) a également vu sa représentation baisser, avec 60 sièges. Le Mouvement de régénération nationale (MORENA), issu d'une scission du PRD et dirigé par l'ancien chef de ce parti, Andrés Manuel López Obrador, a remporté quant à lui 35 sièges.
Il s'agit des premières élections depuis l'entrée en vigueur des amendements constitutionnels de 2014. Ces amendements permettent aux parlementaires de briguer plusieurs mandats consécutifs pour un total de 12 ans : jusqu'à quatre mandats consécutifs de trois ans pour les membres de la Chambre des députés et deux mandats consécutifs de six ans pour les sénateurs. Le texte révisé précise que les candidats qui souhaitent briguer un nouveau mandat ne peuvent le faire que sous les couleurs du parti ou de la coalition auxquels ils appartiennent déjà. Les amendements permettent également aux candidats sans étiquette de se présenter aux élections et imposent à tous les partis un quota de 50 % de femmes sur les listes électorales aux élections législatives. Au total, 211 femmes ont été élues en 2015, contre 184 lors des précédentes élections de 2012.
Pendant la campagne électorale, les grands partis se sont concentrés sur les mesures anti-corruption, les questions de sécurité ainsi que sur le développement économique et social. L'un des principaux syndicats d'enseignants du pays a manifesté contre la réforme de l'éducation de 2013, qui prévoit une évaluation des enseignants. Bien que le Président de la République ait annoncé la suspension de la réforme de l'éducation une semaine avant le jour du scrutin, le syndicat a appelé à un boycott des élections et a empêché l'ouverture de 400 bureaux de vote. Le syndicat a également fait campagne pour la libération de quelque 40 étudiants disparus en septembre 2014. La justice a indiqué que les étudiants avaient été assassinés par des trafiquants de drogue qui ont ensuite brûlé leurs corps.
Il s'agit des premières élections depuis l'entrée en vigueur des amendements constitutionnels de 2014. Ces amendements permettent aux parlementaires de briguer plusieurs mandats consécutifs pour un total de 12 ans : jusqu'à quatre mandats consécutifs de trois ans pour les membres de la Chambre des députés et deux mandats consécutifs de six ans pour les sénateurs. Le texte révisé précise que les candidats qui souhaitent briguer un nouveau mandat ne peuvent le faire que sous les couleurs du parti ou de la coalition auxquels ils appartiennent déjà. Les amendements permettent également aux candidats sans étiquette de se présenter aux élections et imposent à tous les partis un quota de 50 % de femmes sur les listes électorales aux élections législatives. Au total, 211 femmes ont été élues en 2015, contre 184 lors des précédentes élections de 2012.
Pendant la campagne électorale, les grands partis se sont concentrés sur les mesures anti-corruption, les questions de sécurité ainsi que sur le développement économique et social. L'un des principaux syndicats d'enseignants du pays a manifesté contre la réforme de l'éducation de 2013, qui prévoit une évaluation des enseignants. Bien que le Président de la République ait annoncé la suspension de la réforme de l'éducation une semaine avant le jour du scrutin, le syndicat a appelé à un boycott des élections et a empêché l'ouverture de 400 bureaux de vote. Le syndicat a également fait campagne pour la libération de quelque 40 étudiants disparus en septembre 2014. La justice a indiqué que les étudiants avaient été assassinés par des trafiquants de drogue qui ont ensuite brûlé leurs corps.
Membres élus, par sexe
Nombre d’hommes élus
287
Nombre de femmes élues
211