Les élections de 2018 ont abouti à un parlement sans majorité. La coalition centre gauche du Premier ministre, Stefan Löfven (voir note 1) a remporté 144 des 349 sièges, soit seulement un siège de plus que la coalition de centre droit, emmenée par le Parti modéré de l’ancien Premier ministre Ulf Kristersson (voir note 2). Les Démocrates suédois, parti d’extrême droite dirigé par M. Jimmie Åkesson, ont progressé. Le 25 septembre, le Premier ministre Löfven a été démis après un vote de défiance du nouveau Parlement élu. Il s’est ensuivi de longues négociations de coalition auxquelles ont participé aussi bien les chefs du centre gauche que du centre droit.

Le 18 janvier 2019, le Parlement a approuvé un gouvernement minoritaire conduit par M. Löfven. Ce gouvernement, composé de membres du Parti social-démocrate (SAP) de M. Löfven et de membres des Verts (Mpg), bénéficie du soutien de deux autres partis inclus dans une coalition d’alliance : le Parti du centre (CP) et le Parti libéral (FP).

La campagne électorale a principalement porté sur le régime de protection sociale, les réductions d’impôts et les migrations. Il s’agissait, en 2018, des premières élections tenues après l’arrivée massive de réfugiés en 2015. En mai 2018, le gouvernement a réduit les quotas de réfugiés. Les Démocrates suédois ont promis de mettre un coup d’arrêt à l’immigration et d’organiser un référendum sur l’appartenance de la Suède à l’Union européenne.

Note 1 :
La coalition de centre gauche comprenait le Parti social-démocrate (SAP) de M. Löfven et les Verts (Mpg). Elle était soutenue par le Parti de gauche (VP).

Note 2 :
La coalition de centre droit, l’Alliance, comprenait le Parti modéré (M), le Parti du Centre (CP), le Parti chrétien-démocrate (KD) et le Parti libéral (FP). Ils ont remporté 143 sièges.