Mauritanie

Assemblée nationale

Système politique
Présidentiel-parlementaire
Structure du parlement
Unicaméral
Membre de l’UIP
Oui

Résultats des élections

Données sur les élections législatives, y compris le contexte, les candidats, la participation des électeurs, les résultats et le nouveau corps législatif. Par défaut, les résultats des dernières élections sont affichés. Sélectionnez une date pour afficher les résultats des élections précédentes.

Arrière-plan

Date(s) d’élection
01 sept. 2018 à 15 sept. 2018
Date de dissolution du parlement sortant
Pas d'information disponible
Caractéristiques du scrutin
Pas d'information disponible
Nombre de sièges en jeu
157
Portée des élections
Renouvellement complet

Candidates

Nombre de partis en lice
116

Notes: 96 partis politiques et 16 coalitions de partis

Participation électorale

Inscription
1 417 823
Votants
1 041 199
Taux de participation
73,4%

Résultats

Concernant l’élection

Le parti Union pour la république (UPR) du Président Mohamed Ould Abdel Aziz et ses alliés ont remporté la majorité des 157 sièges de l’Assemblée nationale (voir la note 1). Le parti Tawassoul, parti islamiste conduit par M. Mohamed Jemil Ould Mansour, est arrivé en tête des partis d’opposition avec 14 sièges. Le Forum national pour la Démocratie et l’Unité (FNDU, voir la note 2), conduit par M. Mohamed Ould Maouloud, a aussi fait son entrée à l’Assemblée nationale aux côtés du parti ADIL (Pacte national pour la démocratie et le développement), conduit par l’ancien Premier Ministre Yahya Ould Ahmed El Waghef, ainsi que de l’Alliance populaire progressiste (APP), conduite par Messaoud Ould Boulkheir, ancien Président du Parlement.

Les élections de 2018 étaient les premières après l’abolition du Sénat, intervenue en 2017 à l’issue d’un référendum constitutionnel (voir la note 3). Avant les élections, le FNDU, coalition d’opposition, a exigé la dissolution de la commission électorale, dont il critiquait la composition (à savoir des représentants de la majorité présidentielle et de l’opposition « modérée ») et contesté la vérification des registres électoraux.

Pendant la campagne électorale, le Président Aziz s’est adressé aux électeurs en leur demandant de donner une majorité écrasante à l’UPR pour que le gouvernement puisse poursuivre ses projets. La Coalition électorale de l’opposition démocratique (Ceod), qui regroupe l’opposition radicale, a accusé le gouvernement de problèmes d’organisation et de fraudes massives, accusation démentie par ce dernier. La mission d’observation envoyée par l’Union africaine a affirmé que ces imperfections n’étaient pas de nature à remettre en cause la crédibilité des élections.

Note 1 :

Ce chiffre statutaire est passé de 147 à 157, conformément à la loi organique adoptée par l’Assemblée nationale en janvier 2018. Il inclut quatre sièges réservés aux Mauritaniens vivant à l’étranger (un siège pour l’Afrique, un pour l’Asie, un pour l’Europe et un pour les Amériques).

Note 2 :

Le FNDU, qui a boycotté les élections précédentes, en 2013, regroupe plusieurs partis politiques, dont le Rassemblement des forces démocratiques (RFD), conduit par Ahmed Ould Daddah), le parti de la Convergence démocratique (CD), le SAWAB et l’Union nationale pour le changement démocratique (UNAD), ainsi que des organisations de la société civile, des syndicats et des personnalités indépendantes.

Note 3 :

Le Président Aziz avait annoncé en mai 2016 la tenue d’un référendum sur l’abolition du Sénat, dont il affirmait qu’il ralentissait le processus législatif. En mars 2017, l’Assemblée nationale a adopté des amendements constitutionnels, parmi lesquels figurait l’abolition du Sénat, amendement auquel le Sénat s’est opposé. Les groupes d’opposition se sont vivement élevés contre les amendements constitutionnels proposés, dont ils estimaient qu’ils supprimeraient des contrepoids essentiels du pouvoir et offriraient au Président Aziz la possibilité de se présenter pour un troisième mandat en 2019.

En août 2017, 53,75 % des presque 1,4 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales ont pris part au référendum. Ils ont été plus de 85 % à approuver les amendements constitutionnels, dont l’abolition du Sénat. Les compétences du Sénat ont été transférées à l’Assemblée nationale lorsque le Président a signé les amendements, leur donnant force de loi, dans le courant du même mois.

Il était prévu que le Sénat, élu en 2007, soit renouvelé par tiers en 2009, 2011 et 2013, mais les élections indirectes ont été plusieurs fois reportées. Bien que la Cour constitutionnelle ait ordonné le renouvellement de l’intégralité du Sénat en 2016, aucune élection sénatoriale n’avait eu lieu lors de l’abolition de cette institution en 2017.

Pourcentage de sièges remportés par le plus grand parti (coalition)
48,4%

Partis ou coalitions gagnant des sièges

Partis ou coalitions gagnant des sièges
Groupe politique Total
Parti de l'Union pour la République (UPR) 76
Rassemblement national pour la réforme et le développement (Tawassoul) 16
Parti EL WIAM 10
Alliance populaire progressiste (APP) 7
Parti El Karam 6
Union pour la démocratie et le progrès (UDP) 6
Sursaut de la jeunesse pour la nation (SURSAUT) 4
Alliance pour la justice et la démocratie /Mouvement pour la rénovation (AJD/MR) 4
Parti « Ravah » 3
Parti de l'unité et du développement (PUD) 3
Parti EL VADILA 3
Parti de la justice démocratique (PJD) 2
Parti républicain pour la démocratie et le renouveau (PRDR) 2
Parti « El Islah » 1
Parti de l’authenticité mauritanienne 1
Parti dignité et action (PDA) 1
Parti unioniste démocratique socialiste (PUDS) 1
Parti du peuple démocratique (PPD) 1
Membres élus, par sexe
Femmes élues au scrutin direct
31
Sources

Assemblée nationale (10.10.2018, 14.10.2018)

L'agence Mauritanienne d'information (AMI)

BBC Monitoring

BBC

RFI

Nouvelle législature

Nombre total d’hommes après l’élection
122
Nombre total de femmes après l’élection
31
Pourcentage de femmes après l'élection
20,3%
Parlementaires dont c’est le premier mandat
Pas d'information disponible
Pourcentage de parlementaires élus pour la première fois
Pas d'information disponible
Date de la première séance
08 oct. 2018

Premier Président du nouveau parlement

Premier Président du nouveau parlement
Cheikh Ould Baya (Homme)
Date of birth: 1954
Parti politique
Union pour la République (UPR)
Date d’élection
08 oct. 2018

Historical data for IPU membership

Historical data for IPU membership
Year IPU membership
2020-09
List of values for 2020-09
No
2019-04
List of values for 2019-04
No
2018-06
List of values for 2018-06
No